Avec les talents inimitables de Richard Fearless, Lena Willikens, Rug Dug, Tia Cousins, Zillas On Acid, Tolouse Low Tax, Timothy Clerkin et Vacant Heads, ce disque colossal offre un petit quelque chose de spécial pour toutes les occasions.En ouverture, M. Richard Fearless nous ouvre en fanfare avec son remix de Control. Ou plutôt, une véritable détonation. Une basse pétillante et dubby abonde, des rythmes frénétiques, façon IDM, sautillent sous les basses puissantes avant de laisser place à des progressions d'accords luxuriantes. Un équilibre parfait entre ombre et lumière, un tube de qualité militaire.
Ensuite, Lena Willikens signe sa propre empreinte sur Digital. Pond. Montant le rythme et la pression, ce safari lofi sombre et synthétique est une véritable crise d'angoisse en format audio. Mais un moment exceptionnellement agréable !
Le premier single est celui de Strange Affair, avec leur mix de Just One. Qui sont Strange Affair, vous demandez-vous ? Ils sont la combinaison exquise de deux poids lourds, Ruf Dug et Tia Cousins ! Nous sommes ravis de vous présenter leur premier album en tant que duo de production, et ils font sensation avec une réinterprétation frénétique de l'original.
Ailleurs, les champions de Philly Chug, Zillas On Acid, transforment On The Nose en un morceau de dancefloor aux proportions épiques. Tolouse Low Trax s'attaque au Terri's Dub, enfilant un pantalon décontracté et sirotant un cocktail sur la terrasse averse. Son approche insouciante vous fera danser de la manière la plus détendue qui soit.
Timothy Clerkin remixe le titre phare de l'album, Tears Maker, qui, dans la version très rythmée de Froid Dub, Ses propres mots sont : « On aurait dit qu'on avait été catapulté sur un mix de DJ Alfredo au Pacha Club en 92 ». Levez les mains ! Enfin, nos vieux amis Oliver Ho et Christian Donaghey (Autumns) s'associent sous le nom de Vacant Heads pour se lancer dans Tears Maker, le transformant en un chant funèbre industriel anguleux, débordant de sleaze, de distorsion et de 808 crasseux. Vous voilà prévenus !
Illustration de Sylvia Tournerie, masterisée par Justin Drake.
