rock'n'roll attitude

Agnès b. est une femme libre avant tout, une femme engagée surtout, une femme rock’n’roll dans l’âme et dans sa vie de tous les jours, une femme qui vit ses convictions, rêve ses utopies et signe ses engagements avec une énergie et une constance qui forcent le respect. « Le rock aussi donne de la force, on a moins peur et puis on ne peut pas faire semblant d’être punk ! », dit Agnès. 

Le leitmotiv « Rock’n’roll is not dead » s’imprime saison après saison à l’encre blanche sur les T-shirts noirs. Au cas où quelqu’un en douterait ? Vraiment ? Non, plutôt parce que le rock infuse l’esprit des vêtements d’Agnès depuis le premier jour et que, l’un sans l’autre, ils n’auraient pas tout à fait les mêmes bonnes vibrations. Adolescente fan d’Elvis, Agnès a ensuite beaucoup fréquenté les salles de concerts, à Paris comme à New York. Et dans la boutique de la rue du Jour, les 33 tours des Ramones tournaient sur la platine. Entre Agnès et les rockers, comme avec les écrivains, les cinéastes ou les acteurs, c’est une question d’affinités électives. 

Le rock, c’est aussi le cuir, le sien, magnifique, souple et pas trop brillant, fabriqué pour la marque, à Paris et en Turquie, qui devient un jean éternel, comme celui de David Bowie. Après l’avoir vu jouer à Bercy, « fagoté dans un truc marron avec des plis affreux! », elle lui envoie un jean en cuir noir avec un petit mot dans la poche : « You should stick to a rock’n’roll look! » Il achète aussitôt quatre de ces jeans en cuir noir et adopte les chemises agnès b. En 1997, David b. lui demande de l’habiller pour ses 50 ans au Madison Square Garden et, pour ses 60 ans, elle lui dessine sur mesure l’un de ses derniers costumes de scène, un trois-pièces en tweed, spécialement sérigraphié par l’artiste Ryan McGinness sur le gilet. 

Patti Smith a porté et usé jusqu’à la corde un pantalon rayé rouge, noir et blanc sur scène. Devenue une amie, elle est venue chanter à l’Olympia pour les trente ans de la maison.